Affaire Carow : suite
Suite à la réfection des bâtiments Molière en 1993-1994, la cour de cassation condamne M. JF CAROW à l’époque gérant de la société BTP Carow à 30 mois de prison avec sursis et au remboursement de 423.253 € à la SEMIV. M. CAROW est jugé solidaire de M. A. CASONI, à l’époque des faits maire et président de la SEMIV, et de M. REYMANN représentant à l’époque l’OPHLM de Thionville.
Chacun d’eux, est redevable de la somme de 88.329 € à la SEMIV. Au total, une somme de 688.240 € due à la SEMIV par ces trois personnes reconnues coupables de détournement de fonds publics.
Nous ne sommes pas dans une affaire privée, c’est bien d’argent public dont il s’agit. La SEMIV est une société d’économie mixte qui gère un certain nombre d’appartements sociaux à Villerupt et dont la ville est l’actionnaire majoritaire et principal. Suite à la mise au grand jour des premières négociations qui avaient pour but d’alléger la somme due par M. CAROW, le président M. Casinelli Richard demande à son conseil d’administration de revenir sur cette décision.
Satisfaction de bien courte durée puisqu’ une deuxième proposition, de réduire de 88 329 € à 15 OOO€ la dette de chacun des 3 protagonistes (Messieurs Casoni, Reymann, Carow), sera mise au vote et acceptée à la majorité en Mars 2009. Une perte de 219 900€ pour les caisses de la SEMIV qui auraient pu être utilisés dans l’intérêt des locataires, la rénovation de leur logement et ainsi participer à l’amélioration de leur cadre de vie. Quand on sait que le CA est composé pour moitié de conseillers et adjoints de la majorité, on peut sans difficulté pointer du doigt un problème de gouvernance. A la vue de la composition du CA, toute négociation concernant cette affaire s’apparente à un arrangement entre amis au mépris d’une décision de justice rendue au nom du peuple français, et ce au profit d’intérêts particuliers. Nous ne pouvons ni accepter ni cautionner ces pratiques. D’autres, au sein du Conseil d’Administration partagent cette position. La justice doit s’appliquer à tous. A quoi sert un jugement s’il n’est pas exécuté, quand ceux qui on le devoir de le faire cherche à en réduire la portée. Dans ce domaine, l’homme public et politique se doit d’être exemplaire. C’est simplement l’application de la décision de justice que nous demandons.
Qu’en est-il aujourd’hui du remboursement à la SEMIV des sommes dues par Mrs CAROW,CASONI,REYMANN?
Rien ne transparaît ni dans le RL ni sur Mosaïque. Monsieur le président a t-il perdu sa verve légendaire ou nous prépare t-il encore un coup fourré dont il a le secret?
Et je pense qu’avec ces 680 000 euros, la SEMIV aurait pu entretenir correctement son parc immobilier et ne pas souscrire un emprunt de plus de 296 000 euros, emprunt pour lequel la mairie s’est portée garante… D’ailleurs, pourquoi la SEMIV a-t-elle besoin d’un garant ? Ses biens immobiliers ne suffisent-ils pas comme garantie ?
Pourquoi Mme Witwicki qui a été Maire et Présidente de la SEMIV pendant 12 ans n’a t-elle pas fait son travail en saisissant par exemple le Juge d’application des peines ?
Car en réalité c’est près de 680 000 euros que la Semiv aura perdus au total dans cette escroquerie.
Le tribunal administratif a imposé à M. le Maire la mise en place du Service Minimum d’Accueil dans les écoles quand il y a grève dans les écoles maternelles et primaires. C’est bien ! Quand M. le Maire va-t-il s’acquitter de sa dette pour la SEMIV ? Des tribunaux ont statué sur ce sujet et M. le Maire a été condamné, tout comme ses comparses !! Alors, que faut-il pour que ce problème soit réglé ?
Suite au tract de Mme Witwicki, les jeunes électeurs ont découvert cette scandaleuse réalité et se demandent pourquoi cette personne a été réélue ! Nul doute que ces jeunes électeurs se souviendront de cette escroquerie lors des prochaines élections municipales… qui ne sont pas si lointaines, finalement…
Conseil municipal du 27 juin :
Bravo et merci aux membres de l’opposition d’avoir rappelé à l’adjoint à l’urbanisme et président de la SEMIV pourquoi le maire précédent n’a pas pu faire ce qu’il voulait pour la SEMIV !
Et bizarrement, notre premier magistrat préfère ne pas évoquer le passé ! Tiens donc, ça l’arrange maintenant ?
Comme quoi on est toujours rattrapé par la vérité !
Faut-il pleurer,faut-il en rire
Fait-il envie ou bien pitié
Je n’ai pas le coeur à le dire
On ne voit pas l’ARGENT passer!
Et toc ! C’est bien dit, Grégoire ! Vous osez exprimer ici ce que de nombreux Villeruptiens pensent ! Et merci à ce blog de nous permettre d’écrire ce que ressentons envers l’équipe qui gère notre commune !
LE CRI DU CONTRIBUABLE
Monsieur le Maire,
Vous dites qu’une campagne électorale coûte cher et que la vôtre sera uniquement financée par la contribution de personnes privées en conséquence de quoi vous faites appel aux dons.
D’une part j’ai déjà apporté ma contribution en payant mes impôts , qui par votre fait ont augmenté récemment sans que l’on sache vraiment pourquoi car rien de nouveau sous le soleil à Villerupt.
D’autre part comment osez-vous demander à vos concitoyens de mettre la main au porte-monnaie afin de participer à vos frais de campagne , alors que vous même , malgré vos 3 indemnités mensuelles, n’avez pas encore déboursé le moindre centime en remboursement de votre dette envers la SEMIV ?
A Villerupt , les conseilleurs ne sont pas les payeurs .
Bien reçu le tract du front de gauche .
Sur la dernière page où il est écrit « un financement transparent »
j’aurais, de beaucoup, préféré lire « un remboursement transparent » en direction de la SEMIV.
Les verres correcteurs de M. CASONI sont ils faits de glace sans tain, opaques d’un côté et transparents de l’autre ?
ELECTIONS CANTONALES DES 20 ET 27 MARS 2011
Alain CASONI , Maire , Vice-président de la CCPHVA, Conseiller Général de Meurthe et Moselle , malgré toutes ses indemnités, n’a pas encore versé le moindre euro sur sa dette envers la SEMIV.
Dans le cas contraire qu’il nous en apporte la preuve et vite !
Petit rébus :
mon premier est mou
mon second est ton
mon tout est mouton
Ah ! zut j’ai donné la solution .
J’ai entendu dire qu’il s’était produit un » grave incident » dans les bureaux de la SEMIV .
Notre respectable maire aurait-il tenté de rembourser ses dettes ?
Je ne le crois pas .
Quand on prétend donner des leçons de morale à la terre entière, la moindre des choses devrait consister à être au-dessus de tout soupçon .
A Villerupt , on est loin du compte .
Nous avons à faire à 2 prestidigitateurs extraordinaires , disparues les dettes , disparus les versements ????